Pour alerter le gouvernement sur les baisses de dotations aux communes, Serge Dassault est venu soutenir les maires de l’Essonne qui s’étaient réunis samedi 19 septembre devant la Préfecture d’Evry.
Devant près de 250 maires et élus de l’Essonne, de droite, comme de gauche, Serge Dassault est intervenu pour dénoncer le projet de 50 milliards d’euros d’économies prévues par le gouvernement. Pour le Sénateur, ces économies sont fausses. Les seules économies réalisées sont les réductions de 11 milliards d’euros des subventions accordées aux collectivités territoriales, c’est-à-dire aux communes, départements et régions, alors qu’on leur impose des réformes couteuses comme celle des rythmes scolaires. Avec l’explosion du chômage, les départements n’auront bientôt plus les moyens de financer le RSA.
Légende Photo : Le sénateur Serge Dassault, entouré des maires de l’Essonne, interpellant le gouvernement sur la baisse des dotations aux collectivités, lors du rassemblement devant la Préfecture à Evry, samedi 19 septembre 2015.
Serge Dassault soutient l’urgente nécessité de réduire le déficit budgétaire et la dette publique, mais les collectivités ne peuvent pas supporter l’effort seuls et si vite, alors que moins de 10% de la dette publique leur est imputable.
A l’issue de la manifestation, Serge Dassault a fait partie de la délégation d’élus reçue par Bernard Schmeltz, préfet du département, afin de l’alerter sur les conséquences pour les habitants :
La baisse des dotations de l’Etat aux communes atteint près de 30%. Ce qui les met dans de grandes difficultés. Elles ne peuvent les supporter qu’en réduisant les services rendues à leurs administrés comme l’entretien des routes ou à la cantine scolaire. Certaines devront même augmenter les impôts locaux ou augmenter leur dette !
Le sénateur a également dénoncé les augmentations continues des dépenses de l’Etat. Il ne votera pas la loi sur la santé qui n’a fait l’objet d’aucune étude d’impact budgétaire approfondie et dont son coût reste inconnu.
Ce rassemblement intervenait au lendemain de l’annonce de l’agence de notation Moody’s, annonçant qu’elle diminuait à nouveau la note de la France. Dans ce contexte, la France, avec une dette de plus de 2000 milliards d’euros, risque encore un peu plus de perdre la confiance de ses investisseurs.